Par Alice Claire Jandrain, Docteure en Sciences Politiques et Sociales UCLouvain

UCLouvain, Institut d’analyse du changement dans l’histoire des sociétés contemporaines (IACCHOS), Centre d’études du développement (DVLP)

 

Etude menée avec le financement FRESH du FNRS

Date le 02 avril 2024

Heure : 12h00-14h00

Lieu : Angaza Institute (ISDR-Bukavu) ou  salle MOOC

Résumé

La distribution genrée des tâches n’échappe pas à l’agriculture, au contraire, elle en constitue un foyer. En RD Congo, comme dans beaucoup de pays dont l’agriculture paysanne occupe une place importante, la sélection et la conservation des semences des cultures vivrières est une activité majoritairement féminine. Toutefois, face à de nombreux chocs contextuels, il est de plus en plus difficile pour ces cultivatrices de conserver leurs semences d’une saison à une autre. Plusieurs stratégies sont alors développées, dont l’organisation en association pour conserver les semences en dehors du ménage. Or, certaines de ces associations sont appuyées par des acteurs les appuyant en semences dites « améliorées ».  Celles-ci sont produites selon une règlementation nationale fondée sur des normes internationales, héritées de la colonisation et des sciences modernes. Celles-ci mettent en péril cette activité ancestrale qu’est la sélection et conservation des semences paysannes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *