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Angaza COVID-19 Series : Les masques – un danger

Pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le port de masques a été vivement recommandé, pendant des sorties en public, pour réduire la chaîne de contamination. Des populations sous informées sur l’usage responsable des masques s’exposent et exposent leur environnement à la contamination d’une part. D’une autre part, ils contribuent à la pollution de la nature en abandonnant les masques usagers pêle-mêle. Ce vlog revient sur l’aspect pédagogique et la prise en compte des enfants et de la pollution de l’environnement dans la politique de la riposte.

Pendant ce moment de crise sanitaire mondiale liée à la covid-19, le port des masques a été recommandé pour réduire la chaine de contamination. Si dans certains pays développés, la mesure a été appliquée sans beaucoup d’entraves, en RDC et au Sud-Kivu en particulier, le port de masques connait en amont et en aval un problème.

Avec une faible information sur l’usage responsable et les bienfaits des masques, des populations de Bukavu et d’ailleurs en RDC sont contraintes de porter ce dernier pour éviter les représailles de la police et des amandes exorbitantes. Le masque à usage unique destiné à être portés pendant maximum 3 heures, se porte pendant une journée voir plusieurs jours. Ceux en tissus réutilisables ne sont pas régulièrement nettoyés et sont jetés pêle-mêle dans la rue sans tenir compte des conséquences environnementales et sanitaires. Ce qui expose ainsi des enfants qui parfois les portent ou les utilisent comme des jouets et/ou mouchoir avec risques d’entrainer une contamination à grande échelle.

La prolifération des masques dans les rues et caniveaux de Bukavu menace l’environnement comme tout autre déchet non biodégradable. Dans des familles, les masques n’ont pas une place appropriée pour être rangés. L’entretien et la gestion post-usage des masques posent problème au point de se demander sont-ils utilisés pour réduire la propagation de la maladie ou contribuer à sa propagation ?

L’aspect pédagogique n’étant pas suffisamment pris en compte, la politique de la riposte au du Sud-Kivu se concentre sur les adultes en ignorant les enfants, restant à la maison ou dans la rue, qui sont autant exposés que les adultes qui sortent souvent dans des lieux publics. La seule prise en compte des enfants se limite aux enfants scolarisés à travers les enseignements radio-télé diffusés dits « enseignement à distance ». Ce type d’éducation de masse fait moins abstraction à la formation et l’information des enfants sur la manière de se protéger contre la maladie à coronavirus chez les enfants.